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Nous sommes quatre étudiantes finissantes au baccalauréat en éducation au préscolaire & en enseignement au primaire à l'Université Laval. 
 

D’abord, afin de nous connaitre davantage, voici nos noms, à quel niveau scolaire nous avons enseigné dans le cadre de notre dernier stage et à quel endroit.

  • Laurie Caron, préscolaire 5 ans, Québec

  • Karine Lacombe, préscolaire 5 ans, Montréal (Rosemont)

  • Karolane Dionne, 1re – 2e année, Cacouna (Bas-Saint-Laurent)

  • Jessica Loyer, 2e année, Québec

 

Dans le cadre de notre dernier stage, nous avons réalisé que les élèves du préscolaire et du primaire n’étaient pas assez actifs durant une journée d’école. Selon Jeunes en forme Canada (2014), «Les enfants de 3 à 4 ans sont inactifs pendant 5,8 heures par jour; les enfants âgés de 5 à 11 ans sont inactifs durant 7,6 heures et les ados de 12 à 17 ans, durant 9,3 heures*». En effet, les élèves du préscolaire n’ont que trente minutes d’éducation physique par semaine pour soixante minutes d’activité physique par semaine au primaire. De plus, nous avons réalisé que lorsque le niveau de saturation des élèves est atteint en classe, les apprentissages se font de plus en plus difficiles. Dans la pyramide de Maslow, les besoins des étages supérieurs de la pyramide ne peuvent être assouvis que lorsque les besoins des étages inférieurs le sont également. L'étage du sommet de la pyramide concerne l’accomplissement de soi. Cet étage ne peut être comblé si les élèves ne sont pas motivés. Nous croyons donc que chaque enfant doit se sentir accompli et que l’activité physique peut l’aider à atteindre ce sentiment d’accomplissement. Ainsi, notre but est de combler les étages du bas d’abord, soit les besoins physiologiques (manger, boire, dormir, bouger) et le besoin de sécurité afin de faciliter le passage aux étages du haut de la pyramide.

Nous nous sommes donc posé la question suivante : 
Comment faire bouger les élèves en classe de la maternelle jusqu'à la fin du premier cycle tout en respectant le développement des compétences disciplinaires et en quoi est-ce important ?

Afin de nous aider à répondre à cette question, nous avons formulé six sous-questions que nous répondrons dans l'onglet pourquoi. Les voici :

  • En quoi l’activité physique est-elle favorable aux apprentissages des élèves ?

  • Comment rendre les élèves aptes à apprendre sur une plus longue période de temps en classe?

  • De quelle façon le développement de la motricité globale (grands gestes) favorise-t-il le développement de la motricité fine (petits gestes) ?

  • De quoi sont capables les élèves de maternelle, de première année et de deuxième année sur le plan du développement moteur?

  • Quels sont les besoins des élèves de maternelle, de première année et de deuxième année sur le plan moteur et cognitif?

  • De quelles façons pourrions-nous, en tant qu’enseignantes, assurer une continuité de la maternelle à la deuxième année?

*Jeunes en forme Canada. (2014) Le Canada est-il encore dans la course? Le Bulletin sur l’activité physique chez les jeunes. Repéré à http://dvqdas9jty7g6.cloudfront.net/reportcard2014/AHKC_2014_ReportCard_Short_FR.pdf

Vivre ensemble pour mieux apprendre ensemble
Nous croyons que de permettre un petit moment de répit aux élèves pour se dégourdir et se changer les idées touche le vivre ensemble. En tant qu'enseignants, nous devrions être en mesure de prendre le pouls de notre classe. Lorsque nos élèves semblent saturés, il est important de prendre une pause. Que ce soit un moment pour bouger ou pour se détendre, cela permet aux élèves d'avoir une meilleure concentration à la suite de cette pause. De plus, le fait de prendre des pauses selon les besoins de vos élèves favorise la gestion de classe. 
De ces faits, un meilleur vivre ensemble permet un meilleur apprendre ensemble. Si les élèves peuvent bouger lorsqu'ils sont saturés, cela favorise la concentration en classe. Plus les élèves sont concentrés, plus ils sont disposés à apprendre !
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